AJIR est une association POUR les Harkis et non une association uniquement DE Harkis. Cela veut dire que tout le monde peut adhérer. Comme on peut le faire, par exemple, à SOS Racisme sans forcément avoir été victime de discrimination.

On peut adhérer à AJIR simplement parce qu’on pense que cette cause est juste. Parce qu’on pense que notre pays devait demander pardon pour l’ignoble abandon de ceux qui l’ont servi au péril de leur vie. Parce qu’on sait que les familles de Harkis qui ont pu fuir les massacres d’après les accords de cessez-le-feu non respectés, ont été cachés de manière honteuse dans des camps, hameaux sans hygiène ni liberté et des cités urbaines à la périphérie des villes ou villages.

Adhérer pour ce combat, ce n’est pas vouloir culpabiliser la France mais simplement lui demander de reconnaître des faits, assumer l’histoire, essayer de réparer, pour en finir avec le non-dit et le déni d’une triste réalité.

Le 20 septembre, à l’Elysée, le Président de la République Emmanuel Macron, a solennellement demandé pardon aux Harkis abandonnés et s’est engagé à faire voter avant la fin de l’année une loi de reconnaissance et de réparation. Chacun sait qu’AJIR a joué un rôle important, sans doute décisif, dans cette décision qui répond au combat de toutes celles et tous  ceux qui depuis les années 70 ont adhéré à une association pour soutenir cette demande de justice.

Une association avec de nombreux adhérents et avec des représentants compétents et crédibles, c’est un interlocuteur pour le Gouvernement.

Aujourd’hui le combat n’est pas fini. Au contraire nous sommes à un moment où il faut pouvoir peser, être écoutés pour que la loi ne soit pas loin de la volonté du Président et loin des attentes des familles d’anciens Harkis et des citoyens soucieux de justice.

Alors adhérez et faites adhérer, c’est important. Maintenant. Le temps presse. Demain il sera trop tard. 

Il ne faut plus rêver d’union, il ne faut plus parler d’union. Il faut la faire. Maintenant. En rejoignant une association présente déjà dans 42 départements et forte déjà de plus d’un millier d’adhérents (dont un quart à titre individuel).

Si vous êtes Président-e d’une association, gardez votre nom et votre autonomie locale mais comme déjà plus de 30 associations, rejoignez une fédération réellement nationale et efficace.

S’il n’y a pas de délégation dans votre département, devenez le délégué d’AJIR.

Pour que partout nous puissions parler d’une même voix et être entendus avant que la loi ne soit votée.