« (…) tout ce que j’avais ainsi dit ou promis
Général Casenave, 1962
s’est trouvé définitivement bafoué ou renié.
Il m’en reste une blessure qui m’a enlevé le repos. »
« Choisissant la discipline, j’ai également choisi,
Général de Pouilly, 1962
avec la nation française, la honte d’un abandon. »
« Ce tabou-là n’est pas près d’être levé.
Jean Lacouture, Télérama, 13 septembre 1991
Cent mille personnes sont mortes par notre faute.
Un massacre honteux pour la France comme pour l’Algérie.
Le déshonneur est trop lourd à porter. »
« L’épisode des harkis constitue une des pages honteuses de l’histoire de France, comme l’ont été l’instauration du statut des juifs le 3 octobre 1940 ou la rafle du Vel d’Hiv le 16 juillet 1942. Bien des juifs, dont je suis, souhaitaient que par un geste symbolique, les autorités françaises d’aujourd’hui reconnaissent la responsabilité de celles d’hier. »
Dominique Schnapper, préface au livre de Mohand Hamoumou,
Et ils sont devenus harkis, Fayard, 1993.
« Notre premier devoir, c’est la vérité (…),
Jacques Chirac, Président de la République, 25 septembre 2001.
ce devoir de vérité trouve son prolongement naturel dans un devoir de reconnaissance. »
« Je prends l’engagement de régler définitivement la question des réparations…
Nicolas Sarkozy, candidat à l’élection présidentielle, 16 avril 2007
Je veux qu’une commission indépendante établisse précisément un état des lieux sur l’ensemble des dossiers qui concernent les Rapatriés. »
« La France se devait de protéger les harkis de l’histoire, elle ne l’a pas fait. La France porte cette responsabilité devant l’histoire, c’est cette responsabilité que je suis venu reconnaître ici à Perpignan ».
Nicolas Sarkozy, Président de la République, 14 avril 2012
« Je reconnais les responsabilités des gouvernements français dans (…) les massacres de ceux restés en Algérie et les conditions d’accueil inhumaines des familles transférées dans les camps en France ».
François Hollande, Président de la République, 25 septembre 2016