Lors de la journée d’études organisée au Sénat par AJIR avec le « Comment réparer l’irréparable? », plusieurs personnalités et parlementaires sont intervenus… Le sénateur Somon a parrainé cette journée et nous reprenons ci-dessous ses principales déclarations lors de son discours d’accueil.

En ouverture de cette journée au Palais du Luxembourg, Laurent Somon, Sénateur de la Somme, a souhaité la bienvenue aux participants dans ce lieu symbolique de la République. Des familles d’anciens Harkis ont été hébergées dans des conditions honteuses à la citadelle de Doullens, près d’Amiens, dans le département de la Somme dont il fût président du conseil général puis sénateur, d’où son intérêt pour le sujet et son parrainage de cet événement du 3 mars au Sénat. François Ruffin est aussi de ce département et était présent. Nous reviendrons sur son intervention.

Le sénateur Somon nous a dit s’être abstenu l’an dernier lors du vote de la loi. Il n’a pas voté contre car il reconnaît qu’elle marque une étape importante de reconnaissance et réparation dans le prolongement de l’action du Président Jacques Chirac en 2001. Il souligne aussi l’importance de la commission nationale indépendante, présidée par Jean Marie Bockel, qui a le pouvoir de proposer des compléments et des améliorations à la

loi

Mais il n’a pas voté pour cette loi du 23 février 2022 car selon lui « elle est incomplète et ne va pas assez loin ». Il a rappelé d’ailleurs que même ses collègues qui ont voté la loi ont exprimé « qu’elle ne pouvait pas être un solde de toute compte », que ce n’était qu’un pas supplémentaire vers la réparation légitime de préjudices subis.

Il se réjouit de parrainer cette journée qui, grâce aux éminents experts invités, contribuera selon lui à éclairer les parlementaires pour les aider à faire évoluer la loi. C’est bien un des objectifs d’AJIR !