Depuis les années 80, les associations de Harkis se sont multipliées de manière vertigineuse. Avec souvent une incapacité à se fédérer pour peser.
Pour 40 millions d’électeurs français et il y a une dizaine de partis politiques.
Plus de 23 millions de salariés sont représentés par une demi-douzaine de syndicats.
Pour les anciens Harkis et leurs familles, soit environ 600 000 personnes, on recense … plusieurs centaines d’associations! Cherchez l’erreur !
Cet émiettement dû à des rivalités stériles entre nombre de présidents auto proclamés, et habilement entretenu par tous les gouvernements, conduit à un triste constat : pas de représentation nationale écoutée, des mesures loin des attentes, des anciens qui peu à peu disparaissent sans avoir connu une digne reconnaissance, des enfants absents des grandes instances de la République.
Pour espérer être écoutés et entendus, l’union, l’organisation, le sérieux sont indispensables.
C’est la raison d’être d’AJIR pour les Harkis. Ce grand réseau national (déjà présent dans 35 départements), propose aux associations de travailler ensemble dans l’intérêt général. Chaque association garde son nom et son identité. Le « Conseil national » d’AJIR pour les Harkis comporte des représentant-e-s de chaque région.
AJIR pour les Harkis ne prétend pas vouloir représenter tous les Harkis pas plus qu’un syndicat ne prétend représenter tous les salariés, ni un parti politique tous les électeurs. Mais il serait temps que cette communauté de destin se regroupe dans 3 ou 4 structures nationales crédibles au lieu de 300 associations locales inaudibles.