Lors de l’examen du projet, jeudi 18 novembre, les députés, pour la grande majorité d’entre eux, ont brillé par leur absence ou leur silence. Seuls quelques-uns de l’opposition, de gauche comme de droite, ont défendu avec pugnacité et conviction une vision plus juste et plus humaine de la réparation due aux Harkis sans convaincre Madame Darrrieussecq fermée à toute évolution de son texte.
La quasi-totalité des amendements ont été rejetés, sans réels arguments, par Madame Darrieussecq, Ministre déléguée, et Madame Miralès, rapporteure, qui n’ont pas été à la hauteur de l’enjeu. Le texte voté est ainsi loin de ce que pouvait laissait espérer le discours du Président de la République. En l’état, il ne répare pas, il sépare. Mais il est encore possible de corriger les lacunes ou imprécisions.
Aussi, AJIR a écrit à toutes les Sénatrices et tous les Sénateurs pour leur demander d’amender ce texte pour en combler les manques afin que notre République reconnaisse enfin sa dette à l’égard des anciens Harkis dans le respect de ses valeurs et avec ce supplément d’âme qui a tant manqué.
Pour lire le courrier, cliquer sur le lien suivant : lettre AJIR Sénatrices/Sénateurs