Portrait d’Abdelmajid Chikhi dans la revue Jeune Afrique (juillet 2020), en charge d’une mission sur l’histoire de la période coloniale.
Le 21 juillet 2020, La revue Jeune Afrique publiait un article intéressant d’un conseiller auprès de la présidence algérienne, qui a été chargé, à l’instar de Benjamin Stora en France, d’une mission sur l’histoire de la période coloniale. Adelmajid Chikhi est depuis longtemps Directeur des archives algériennes.
Cet historien est connu pour être un des gardiens du temple de l’histoire écrite par le FLN. Depuis toujours il demande à la France de « rendre » à l’Algérie toutes les archives de 1830 à 1962. Comme si entre 1830 et 1962, le territoire de l’Algérie d’aujourd’hui n’avait jamais été français. On se demande d’ailleurs si Monsieur Chikhi réclame aussi à la Turquie les archives d’avant 1830. Que l’Algérie dsouhaite une copie de certaines archives administratives, cela s’entend. Mais exiger la totalité des archives jusqu’en 1962 est exagéré d’autant que certaines ne sont même pas encore consultables.
Le portrait publié par Jeune Afrique est instructif et inquiétant. M Chikhi n’est pas de ceux qui souhaitent privilégier l’avenir en recherchant les voies de la réconciliation. Il apparaît davantage dans l’état d’esprit de ressentiment contre la France, plus prompt à exiger des excuses de la France qu’à aider l’Algérie, par la vérité historique, à assumer sa part d’ombre.