Après Palavas (près de Montpellier) le 30 octobre dernier, AJIR pour les Harkis, en relation avec les associations et les délégations régionales, continue d’informer les adhérents et les sympathisants sur le projet de loi en cours de discussion à l’Assemblée Nationale. Samedi 6 novembre le Président et plusieurs membres du conseil national étaient à Dreux où ils ont échangé avec les nombreux participants présents sur l’importance et l’intérêt de cette loi mais aussi sur ses manques et ses insuffisances.
A Dreux plus de 150 personnes ont répondu à l’invitation d’AJIR France pour réunion d’information et d’échange sur le projet de loi de reconnaissance et de réparation pour les Harkis qui sera soumis au vote des députés le 18 novembre.
En plus de très nombreux Drouais, on notait la présence de personnes venues de loin comme Nora Forte, déléguée régionale Paca, ou des adhérents de Colmar, La Ciotat, Orléans, Roubaix, Chalons sur Marne, Rouen, Louviers et Paris.
Dans une salle bondée et devant un public attentif, Mohamed Haddouche, Président du Fonds pour la Mémoire des Harkis a d’abord présenté l’association AJIR, implantée aujourd’hui dans une quarantaine de département, structurée avec des délégations régionales et des référents départementaux. AJIR France fédère une trentaine d’associations représentant plus d’un millier d’adhérents.
Mohand Hamoumou, Président d’AJIR a ensuite expliqué l’importance et l’intérêt de cette loi qui reconnaît enfin la responsabilité de l’Etat mais il a pointé aussi ses lacunes et faiblesses décevantes en reprenant les propos tenus devant la commission de la Défense à l’Assemblée nationale.
Le Président d’AJIR a dit sa satisfaction de voir que le Président de la République Emmanuelle Macron a répondu favorablement à la demande d’AJIR et du FNRH de doubler l’allocation de reconnaissance. En revanche, AJIR a redit son désaccord ferme avec une exclusion à priori de toute réparation des personnes qui ne sont pas passées par les structures listées de manière restrictive et sans concertation.
Après échange, il a été décidé que les adhérents d’AJIR interpelleraient leurs parlementaires pour leur demander de déposer des amendements afin d’améliorer cette loi. AJIR enverra un texte. Une réunion aura lieu le samedi 20 à Toulon pour décider de la suite si les amendements proposés ne sont pas retenus.
Mohand Hamoumou a remercié Jacques Alim, ancien Président national d’AJIR et actuellement Adjoint au Maire de la ville de Dreux ainsi qu’Amar Talata, Président de l’association ADER, pour l’excellente organisation.