Un empilement de textes de 2005 à 2022 instaure une disparité dans l’attribution de l’action de reconnaissance aux veuves d’anciens Harkis en fonction de … la date de décès du mari. Cette injustice doit être réparée et c’est l’objet de l’amendement adopté par la Commission des finances de l’Assemblée Nationale. Cet amendement risque de passer à la trappe si Madame Borne invoque l’article 49.3 de la constitution pour faire voter la partie dépenses du budget 2024. C’est la raison de cet appel.
Mercredi 25 octobre 2023 la Commission des finances de l’Assemblée nationale, a adopté un amendement déposé par les députés Pires-Beaune (PS) et Bertrand Pancher (LIOT).
L’amendement vise à corriger une injustice flagrante envers les veuves d’anciens Harkis à la suite superposition des textes législatifs de 2005, 2015 et 2022 : selon la date de décès de l’ancien Harki, le montant de l’allocation de reconnaissance pour les veuves varie de 700€ à … 0€ !
Faire cesser cette iniquité répond à un besoin de justice et à un devoir moral. La plupart des veuves n’ont pas de retraite personnelle et celle de leurs défunts maris sont très modiques, l’Etat les ayant délaissés sans formation professionnelle à leur arrivée. Le coût financier pour l’Etat (6 millions ou 11 millions si on étend l’harmonisation aux Harkis) est tout à fait supportable et sera amené à diminuer chaque année.
Si le gouvernement recourt au 49.3 de la constitution, l’amendement voté en commission des finances peut passer à la trappe ! Pour éviter cela, nous demandons à la Première Ministre d’intégrer cet amendement dans son projet de budget. En complément aux courriers et dossiers envoyés à L’Elysée et à Matignon nous lançons un appel à soutien à tous les citoyens qui refuse l’injustice qui touche des veuves d’anciens Harkis.
Si vous voulez que le Gouvernement mette fin à cette situation injuste, et ainsi témoigner votre reconnaissance aux Harkis, merci de signer cet appel.
Il suffit de cliquer sur le lien suivant : https://chng.it/BMysLkgGcg
Déjà 600 soutiens en moins de 48 heures parmi lesquels : Dominique Schnapper, sociologue, ancien membre du Conseil constitutionnel ; Denis Peschanski, historien, Directeur de recherche émérite au CNRS ; Serge Barcellini, Président national du Souvenir Français ; Antoine Garapon, ancien magistrat, auteur, journaliste ; Alain de la Morandais, abbé, auteur ; Jean Jacques Jordi, historien ; Reinette Girard, Psychanalyste ; Mohand Hamoumou, sociologue, ancien maire ; Maître Ahmed Akaba, avocat ; Pierre Aberkane, Docteur en droit ; Mohamed Baziz, Inspecteur général honoraire de l’EN ; Louisette Maret-Tiouchichine, juriste, Directrice d’association ; Christine Pirès Beaune, députée (PS), Bertrand Pancher, député,( Président du groupe LIOT) ; Laurence Vichnievski, ancienne magistrate, députée (Modem), Laurent Somon, Sénateur ; Pierre A-Lhuissier, Député (LIOT) ; Marietta Karamanli, Députée (PS) ; Jérôme VIAUD, Maire de Grasse (LR), Président de la com d’Agglomération ; François Ruffin, Député (LFI), Alain Néri, Ancien Vice-Président de l’Assemblée nationale ; Delphine Lingemann, députée (Modem) ; Philippe Juvin , Maire (LR) ; Léo Walter, député (LFI) ; Guy Lavocat, Conseil RH ;
Hocine Bouarès, Président d’association, commandeur de la Légion d’Honneur ; Ali Amrane, Président du collectif d’associations de Harkis des Alpes Marîtimes ; Nora Forté, gérante de société, Déléguée Ajir PACA ; Kader Hamoumou, Président d’association (Aix) ; Messaoud Kafi, Président Unhas ; Mohamed Haddouche, auditeur aux comptes, Président du fonds de dotation pour la mémoire des Harkis ; Said Mérabti, Président d’association ; Sonia Hamadi, Fonctionnaire, déléguée Ajir Hauts de France ; Nadia Viviani, Présidente d’association du Cher ; Kamel Benouahab, cadre ministère de l’environnement, Président d’association ; Said Balah, Président de l’association des Harkis du Loiret ; Marie Gougache, cadre bancaire, vice-présidente d’AJIR ; Amar Taher, Président d’association (Bourgogne) ; Pascal Bouzebiba, Président de l’éveil de Lavaur ; Ghalia Thami, élue municipale, Présidente d’Ajir Lozère ; Tayeb Kacem, militaire retraité, Président d’association ; Fatum Laouar, fonctionnaire, Présidente d’Ajir Moselle ; Hamid Khemache, Président de Harkis, veuves et orphelins ; Jacques Alim, Président ADER Dreux ; Khetty Pessery, Présidente d’Ajir Puy de Dôme ; Kamel Atémena, Président d’association Beauvais ; Nadia El Okki, élue communale, ex membre du Cese ; Yacinne Khélifi, Président d’association en Ardèche ; Yamina Chalabi, Présidente de l’ARACAN ; Patrice Nemri, Président de l’association de Mouans-Sartoux ; Belkacem Gueroui, Président d’association (Saint Maximin), Mohamed Rabehi, Président d’association (Rhône) ; Yakoub Abdellatif, Président d’association Picardie ; Aquila Clément-Cheriet, Présidente d’association (Fuveau) ; Kamel Sadji, Président d’association (Jouques) ; Nadia Ghouafria, Présidente de l’association Soraya ; Alain Ferki, Vice-président d’association (Pau) ; Adda Moualkia, Présidente d’association (47) ; Karima Khamallah, Présidente d’Ajir 43 ; Colette Petrod-Zerrouki, Présidente association ; André Dakiche, Président association ; Merzak Labandji, Président de l’association ANASA ; Ahmed KABRI, Président Association ; Abdelaziz Henine, Délégué Régional AJIR ;
Le texte de l’amendement et un dossier détaillé sur les allocations de reconnaissance pour les Harkis sont consultables sur le site